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Les ateliers à thème du Forum international 2016

Dyslexia – New ways forward

Judith Sanson (Présidente du conseil d’administration de Dyslexia International, une ONG en partenariat consultatif avec l’UNESCO)

Dr Vincent Goetry (doctorate in cognitive psycholinguistics and specialist in written language acquisition and dyslexia; Teacher training consultant to Dyslexia International)

PUBLIC CIBLE : enseignants/pedagogues/inspecteurs
LANGUE : anglais (interprétation en français et allemand)
MAXIMUM : 100 personnes

SUJET : In this interactive workshop, representatives from Dyslexia International will demonstrate how Massive Open Online Courses are providing the means to meet the challenges faced by: Students and their parents, teachers and education policy makers.

Le rapport de l'atelier

Présentation du Massive Open Online Course en anglais, avec appui de différentes vidéos

Résumé de l’atelier

Madame Sanson a présenté « Dyslexia International », une association sans but lucratif très active, qui met gratuitement à disposition le « Massive Open Online Course » sur la dyslexie via leur site internet. Les objectifs visés de l’association sont la diffusion de leurs travaux, la mise en réseau d’experts et non-experts et la mobilisation politique nationale et internationale pour la cause de la dyslexie.

Après un échange avec les participants sur les causes de l’échec scolaire et les besoins des dyslexiques, l’accent a notamment été mis par l’oratrice sur la détection la plus précoce possible, augmentant ainsi les chances que les enfants souffrant d’une dyslexie puissent continuer leurs études dans l’enseignement classique. Madame Sanson a également relevé que c’est grâce aux nouvelles techniques, comme l’Imagerie par résonnance magnétique (IRM), qu’en 1998 une preuve scientifique de la dyslexie a pu être apportée.

Dr Goetry a enchaîné en présentant le Massive Open Online Course (MOOC) : créé en étroite collaboration avec l’Université de Londres, il est utilisé dans plus de 160 pays. Il s’agit d’une interface informatique, consacrée aux difficultés de la lecture et de l’écriture, à laquelle on peut accéder sur le site www.dyslexia-international.org. Le nombre d’utilisateurs, donnant un feedback très positif, augmente de jour en jour. Dyslexia International met gracieusement à la disposition d’enseignants des cours en ligne www.dyslexia-international.org/our-projects/on-line-teacher-training-course

Il convient de préciser qu’un nombre croissant d’écoles[1] s’engagent à former leurs enseignants en matière de troubles d’apprentissage, afin de garantir que leurs enseignants disposent des outils et méthodes de travail appropriés et adaptés aux besoins spécifiques des élèves. Le but est d’éviter le redoublement des élèves, en leur apportant le soutien nécessaire.

Les avantages du MOOC sont nombreux : la gratuité, l’échange entre les chercheurs, l’accessibilité pour tous et partout dans le monde, la flexibilité de l’outil et, en prime, un certificat pour les participants.

Un programme de formation sur 6 semaines propose entre autres une introduction en la matière, les nouvelles recherches scientifiques, les différents moyens de reconnaître la dyslexie, des outils pour travailler ainsi que toute information importante à ce sujet.

Madame Sanson a terminé en soulignant l’importance du facteur humain, pour en représenter les qualités essentielles, elle a choisi une „ clé en or“ dont tout enseignant devrait disposer pour détecter le potentiel de chaque apprenant et surtout de ceux souffrant de dyslexie. De cette façon, aucun enfant ne sera en décrochage scolaire et chaque établissement scolaire est outillé pour réussir.

Quels étaient les 3 moments forts de l’atelier (3 x 10 lignes)?

  • L’invitation aux participants de se concerter sur les causes de l’échec scolaire hormis, des besoins des dyslexiques et la discussion des résultats.
  • La présentation de l’outil « Massive Open Online Course » Continuous Professional Development for teachers online AS THE NEW WAY FORWARD – et de ses nombreux avantages
  • Dans le travail quotidien avec les enfants dyslexiques, l’appel au respect, à la flexibilité et à la tolérance de Madame Sanson

Quelles étaient les 3 questions clés posées lors de l’atelier ?

  • Quelles sont les causes profondes de l’échec scolaire?
  • Comment utiliser l’outil « Massive Open Online Course» ?
  • Quelles qualités et compétences doit avoir l’enseignant confronté à des élèves <<dys>> ?

3) Quelles pourraient être des  citations-clés de l’atelier ?

  • Le droit à l’éducation : l’article 26 de la Déclaration universelle des droits de l’homme
  • Il convient de rassurer les enfants dyslexiques en les intégrant dans la classe et en adaptant les programmes aux besoins des enfants, en établissant des liens de confiance et en instaurant une relation basée sur le respect leur rappelant que chacun est unique.

4) Tout autre élément qui pourra intéresser le lecteur

L’objectif à long terme de Dyslexia International est de contribuer à l’optimisation de l’enseignement à travers le monde, afin que chaque enfant puisse, dès sa scolarisation, apprendre à lire correctement. Pour ce faire, Dyslexia International met à disposition gracieusement :

  • une variété de matériel pédagogique pour enseignants : dyslexia-international.org/fr/bienvenue-a-le-campus
  • des formations professionnelles continues, du matériel de cours dans les six langues officielles de l’UNESCO, ainsi que des manuels spécifiques pour les enseignants : dyslexia-international.org/our-projects/on-line-teacher-training-courseen anglais, français, portugais et espagnol (version chinoise disponible en support imprimé uniquement, version arabe est en cours d’élaboration)
  • des formations sur place pour des enseignants locaux
  • des World Dyslexia Forums au niveau régional, qui rassemblent des ministres de l’Education, les responsables des centres de formation et des experts de renommée internationale dans le domaine du développement du langage et des troubles de la lecture spécifiques.

Grâce à des milliers d’enseignants qui ont suivi ce cours, de nombreux enfants bénéficient à ce jour d’un enseignement approprié, dispensé par des enseignants formés pour répondre à leurs besoins.

[1] E.g. www.youtube.com/watch?v=9G4j-5-m3Hk

De la dys à la différenciation

Gaëlle Gaëtane Chapelle (experte en éducation)

PUBLIC CIBLE : enseignants/pédagogues/inspecteurs
LANGUE : français
MAXIMUM : 40 personnes

SUJET : Pour aider les enseignants à relever le défi de l’inclusion à l’école, il faut les aider. Car l’inclusion des élèves DYS implique de modifier l’environnement pédagogique dans lequel l’élève parcourt sa scolarité. Comme pour de nombreux professionnels, acquérir de nouveaux gestes professionnels, modifier son regard sur les exigences de son métier nécessite d’être sensibilisé, accompagné, formé.
Au départ d’une brochure de sensibilisation, d’une formation de personnes « relais dyslexie »,  d’un outil méthodologique, du « Pass Inclusion », développés en Fédération Wallonie-Bruxelles, Gaëlle Chapelle proposera dans ce workshop de réfléchir collectivement aux besoins des enseignants et de leurs partenaires pour relever au Luxembourg le défi de la différenciation pour les Dys.

Le rapport de l'atelier

L’atelier s’est déroulé en deux parties

  1. Première partie : un exposé oral à l’aide d’une présentation Prezi (voir ici)
  2. Seconde partie : un exercice collectif de réflexion entre les participants afin de faire émerger des propositions pour le système scolaire luxembourgeois

Première partie

Questions abordées par Mme Chapelle dans son exposé oral

  • Comment piloter le changement ?
  • Comment s’emparer des choses ?
  • Comment enseigner aux élèves avec troubles d’apprentissage : explications des principes (à l’aide de la brochure éditée par la Fédération Wallonie-Bruxelles).

Résumé :

Les témoignages des parents et des enseignants montrent beaucoup d’histoires d’échecs. Au cours de sa carrière, Mme Chapelle a souvent observé des constats d’impuissance chez les enseignants.

Comment prendre en compte chaque élève, tel est l’objectif de la différenciation pédagogique, indispensable pour répondre aux besoins spécifiques des élèves Dys.

L’intervenante a procédé à un rappel des attentes envers l’école, qui ont fort évolué en un siècle. Aujourd’hui, l’objectif est de proposer un enseignement personnalisé, il ne s’agit plus de délivrer un programme identique pour tout le monde, mais un programme qui est adapté aux différents besoins et capacités des élèves.

La Charte des Nations Unies et la Convention relative aux droits de l’enfant stipule que chaque enfant a droit à une scolarité avec les autres enfants.

La notion d’école inclusive établit l’obligation d’ouvrir l’école à tous, dont bien sûr les enfants Dys. Pour y arriver, les pratiques pédagogiques doivent s’adapter.

Il faut réformer les pratiques pédagogiques en :

  • outillant les acteurs scolaires ;
  • obtenant leur adhésion (des volontaires du changement) ;
  • agissant sur les conditions de travail des enseignants.

Le modèle privilégié est de travailler avec les acteurs pour produire le changement visé avec leur participation, et non pas l’imposer par décret.

Le modèle est celui préconisé par l’OCDE : Learning Leadership and Innovative Learning Environment

Le plan dyslexie en Fédération Wallonie-Bruxelles s’est inspiré de ce modèle qui comprend 4 axes d’actions et se base sur le travail des acteurs :

  • sensibiliser, s’informer
  • former, se former
  • outiller, s’outiller
  • co-construire, s’écouter

La brochure „Enseigner aux élèves avec troubles d’apprentissage“ contribue à l’axe « sensibiliser, s’informer »

Pour l’axe « former, se former », 2000 « personnes relais Dys » ont été formées en Fédération Wallonie-Bruxelles.

Pour l’axe « outiller », un outil méthodologique, le Pass inclusion, a été construit, favorisant l’interaction entre les apprenants, l’équipe pédagogique, les parents et le centre psycho-social.

Il reste à soutenir un travail de « co-construction » des pratiques pédagogiques adaptées au sein de chaque équipe pédagogique.

Seconde partie

Un exercice est proposé aux participants. Formés en petits groupes, ils remplissent une fiche. Après une demi-heure de réflexion les participants ont la parole.

Les participants doivent faire une offre et une demande par rapport au système scolaire

Propositions :

  • La première proposition vise à mettre en place au Luxembourg la formation de « personnes relais Dys » telle que cela a été mis en place en Wallonie.
  • Trois personnes prennent la parole pour relever le manque de stratégies concrètes pour les enseignants.
  • Une proposition a été faite pour spécifier l’évaluation des copies en tenant compte de plusieurs critères (qualité du contenu, orthographe,…)

L’évaluation doit se construire et s’affiner en équipe pédagogique

Question posée : comment évaluer les élèves dys ?

  • Demande d’adapter les évaluations standardisées dans l’enseignement fondamental pour les problèmes dys
  • Valoriser les enseignants qui s’occupent des dys.
  • Associer l’enfant dys et les parents aux décisions qui concernent l’orientation, ainsi que les thérapeutes.

Iddien zu Screening an Ënnerstëtzung vu Kanner mat Léierschwieregkeeten / Dépistage et soutien des enfants présentant des difficultés d‘apprentissage

Diane Marx  (enseignante et pédagogue)
Manuelle Waldbillig (thérapeute et pédagogue)

Ausgehend von gesetzlichen Grundlagen in Luxemburg werden verschiedene schulische und außerschulische Praxisbeispiele in denen Kinder mit Lernschwierigkeiten gefördert werden, vorgestellt.

Der Umgang mit Lernschwierigkeiten wird aus verschiedenen Perspektiven beleuchtet. Die förderdiagnostische Vorgehensweise der Lernzentren der Gemeinde Bettemburg wird vorgestellt. Es wird ebenfalls auf die Zusammenarbeit zwischen privater pädagogischer Praxis und Schule eingegangen, sowie auf spezielle Beratungsangebote für LehrerInnen in der Schule.

Des Weiteren wird im Laufe des Workshops über die verschiedenen Möglichkeiten von Förderangeboten in der Schule diskutiert und über die Wichtigkeit der Kooperation zwischen Schule und Elternhaus reflektiert.

In einer anschließenden Diskussionsrunde können die Teilnehmer ihre Anregungen und Ideen mit einbringen und ihre Erfahrungen austauschen.

Le rapport de l'atelier

1.Beschreibung des Workshops

Im Workshop gab es ein sehr gemischtes Publikum: ein Drittel Eltern, ein Drittel LehrerInnen und ein Drittel andere Professionelle, wie Psychologen, Pädagogen, Sozialpädagogen und ein Inspektor.

In einer Powerpoint wurden 3 Praxisbeispiele vorgestellt:

  1. Das Screeningverfahren und die Förderateliers in der Gemeinde Bettemburg: In diesem Bespiel wurde erklärt, wie die Schule die Idee entwickelt hat und auf welche Hürden sie dabei gestoßen sind. Des Weiteren wurden die Zielsetzungen, die Umsetzung des Projektes und die gesetzlichen Grundlagen erläutert.
  2. Die Zusammenarbeit zwischen der Pädagogischen Praxis von Manuelle Waldbillig und der Schule: Im zweiten Praxisbeispiel wurde der diagnostische Prozess der Praxis zunächst theoretisch erklärt. Anschließend wurde mit einem konkreten Fallbeispiel aufgezeigt, wie die Zusammenarbeit zwischen der Praxis und der Schule konkret gestaltet werden kann. Am Ende dieses Praxisbeispiels wurde die Aufgabe der „Commission des aménagements raisonnables“ (CAR) vorgestellt und erklärt, wie die genaue Vorgehensweise sowohl auf Elternseite, als auch auf Seiten der Schule ist.
  3. Beratungsangebote für LehrerInnen: Im dritten Praxisbeispiel wurde die „Permanence psycho-pédagogique“ der Reebou-Schoul von Bettemburg vorgestellt. Dies ist ein Beratungsangebot für das Lehrpersonal der Schule zu folgenden Themenbereichen: Vorgehensweise zur Meldung eines Kindes in der CIS, Nachbereitung eines CIS-Dossiers, Elternarbeit, Förderplanerstellung, Vorgehensweise im Falle eines „Signalement“. Zusätzlich wurde auf weitere Beratungs- und Unterstützungsangebote für LehrerInnen hingewiesen.

Nach diesen 3 Praxisbeispielen wurde ein konkretes Tool zur Ermittlung von unterschiedlichen Fehlertypen vorgestellt. Mit Hilfe einer Fehleranalyse sollen die LehrerInnen erkennen, dass es unterschiedliche Arten von Fehlern gibt, die mit spezifischen Förderangeboten mit den SchülerInnen bearbeitet werden können. Die Fehleranalyse stellt somit ein wichtiger Baustein des diagnostischen Verfahrens zur Ermittlung von Dyslexie dar. Dieses Verfahren kann jede Lehrperson in seinen Schulalltag mit einbauen.

Durch die vielen Fragestellungen und Diskussionsanregungen blieb für den letzten Punkt der Tagesordnung „Lernen lernen“ keine Zeit mehr übrig.

2. Schlüsselmomente des Workshops

Als das erste Praxisbeispiel vorgestellt wurde, fragte eine Lehrerin, ob die Schulen  von Bettemburg zusätzliches Personal zur Verfügung gestellt bekommen haben, um solche Projekte umzusetzen. Die ReferentInnen deuteten darauf hin, dass die Schulen von Bettemburg das gleiche „Stundenkontingent“ zur Verfügung haben als alle anderen Schulen. In Bettemburg wurde entschieden etwas größere Klasseneffektive zu haben, um somit Personalressourcen für Strukturen und Projekte zu gewinnen. Nur die SozialpädagogInnen der Gemeinde Bettemburg (2 + ½) sind nicht im Stundenkontingent mitverrechnet.

Auf Rückfragen der Teilnehmer, deuteten die Referentinnen darauf hin, dass sich die vorgestellten Praxisbeispiele aus der Schule nicht einfach auf eine andere Schule übertragen lassen. Die Projekte entstanden aus einem Handlungsbedarf der Schule. Die Referentinnen erklärten, wie es wichtig ist, dass Projekte von der ganzen Schulgemeinschaft getragen werden und Zeit zur Entwicklung brauchen. Inspiration aus anderen Schulen kann im Entwicklungsprozess sehr hilfreich sein, doch die Passung an die jeweilige Schule benötigt eine genaue Analyse der Ist-Situation und des Handlungsbedarfs.

Eine Sozialpädagogin aus der EMP (équipe multiprofessionnelle) berichtete, dass sie die Vorgehensweise der Fehleranalyse kenne und sie im Alltag mit Kindern auch durchführe. Sie ist allerdings immer wieder darüber verwundert, dass nicht alle LehrerInnen dieses Vorgehen kennen und anwenden, um so Kinder adäquat zu fördern. Die Referentinnen erklärten, dass durch Fortbildungen viele LehrerInnen diese Vorgehensweise erklärt bekommen, doch dadurch werden nicht alle erreicht und dass es eigentlich in der Grundausbildung Thema sein müsste.

3. Wichtige Fragestellungen des Workshops

Fragestellung einer Mutter: „Ich habe Bedenken, die CAR-Prozedur für mein Kind anzufragen aus Angst, dass es „abgestempelt“ wird, und ihm im weiteren Studium oder Berufsweg Chancen verwehrt bleiben“ è daher die Frage „Steht auf dem Abschlussdiplom, dass mein Kind die Hilfestellungen, die von der CAR festgelegt wurden, erhalten hat?“ – Aus dieser Fragestellung gab es keine eindeutige Antwort, doch ein Teilnehmer deutete darauf hin, dass es wohl kaum der Fall sein dürfte wegen der Chancengleichheit.

Fragestellung einer Lehrerin: „Was tun wenn Eltern nicht kooperieren?“ è die Referentinnen erklärten, dass die gesetzliche Lage vorgibt, dass die Eltern das letzte Entscheidungsrecht haben, wenn es um das diagnostische Verfahren und Umsetzung von spezifischen Unterstützungsmaßnahmen (z.B Einschreibung in ein Lernzentrum, „Assistance-Stunden“ durch die EMP,…) geht. Es ist daher wichtig, die Eltern mit einzubinden und gute Aufklärungsarbeit zu leisten und gegebenenfalls den Eltern Zeit zur Entscheidung zu geben. Stellt sich dennoch heraus, dass die Eltern die Sichtweise der Schule nicht tragen, liegt es dennoch in der Verantwortung der Schule die bestmöglichste schulische Unterstützung für das Kind zu organisieren.

4. Herausragende Aussagen des Workshops

Aussage einer Mutter: „Ich bin sehr verzweifelt mit meinem Sohn, die CAR macht mir Mut, dass es doch Wege gibt“

Aussage einer Mutter: „Warum gibt es solche Angebote, die jetzt vorgestellt worden sind, nicht flächendeckend für Luxemburg?“

Aussage der Referentinnen: „Die Praxisbeispiele zeigen, dass eine gute Zusammenarbeit zwischen Schule, EMP und anderen außerschulischen Dienststellen sehr förderlich für SchülerInnen, Lehrpersonal und Eltern sein können.“

Aussage der Referentinnen: „Die Schule selbst stellt keine Diagnosen, dennoch sind es die LehrerInnen, die als erstes auf Auffälligkeiten eines Kindes oder auf Anfragen seitens der Eltern reagieren müssen, um somit nächste Schritte einzuleiten.“

Aussage einer ONE-Mitarbeiterin: „Vielen ist nicht bekannt, dass sich Eltern auch auf eigene Initiative beim ONE melden können – es wäre gut, wenn die Lehrpersonen diese Information hätten.“

Hëllef mäi Kand huet eng Dys / Au secours, mon enfant a une dys

Prof. Dr. Pascale Engel de Abreu / Cyril Wealer

Spezifesch Léierschwieregkeeten erkennen a verstoen / Reconnaître des troubles d‘apprentissage spécifiques

Wat versteet een ënnert „Dyslexie“, „Dyscalculie“, „Dysphasie“, „Dyspraxie“…?
Wou kommen des Schwieregkeeten hir, an ewéi ginn se zu Lëtzebuerg betreit?
Firwat ass et dacks esou schwéier eng richteg Diagnose ze kréien?
Wat kënnen Enseignanten an Elteren maachen?

An dësem Workshop kritt dir eng generell Aféierung an d’Thema „Dys“. Mir ginn drop an wat „spezifesch Léierschwieregkeeten“ sinn, mat Bezuch op d’Praxis um Terrain an de neisten Erkenntnisser aus der Fuerschung. Dëse Workshop eegent sech besonnesch fir Eltren, Enseignanten oder aner Leit um Terrain, déi wëllen een Iwwerbléck kréien iwwert verschidde Léierschwieregkeeten, a besser verstoen ewéi des zesummenhänken. De Workshop ass op Lëtzebuergesch an d’Leit déi deelhuele kënne gären hir eege Froen zum Thema matbréngen op déi mir da kënnen agoen.

Le rapport de l'atelier

1) Un résumé de l’atelier

Am Workshop “Hëllef, mäi Kand huet eng Dys” goung et dorëms fir eng generell Aféierung an d’Thema kognitiv Entwécklungsstéierungen ze kréien. De Workshop huet sech ëm Froe gedréint ewéi: Wat si kognitiv Entwécklungsstéierungen a wou komme se hier? Wéi gi se detektéiert? Wéi gëtt eng Diagnos gemaach? Déi offiziell Richtlinnen aus dem DSM 5, op déi sech eng Rëtsch Professioneller bezéie wa si eng Diagnose vun enger kognitiver Entwécklungsstéierung maachen, goufe méi genee ënnert d’Lupp geholl an am Kontext vum méisproochege Lëtzebuerg diskutéiert.

E Schwéierpunkt vum Workshop war, dass Léierstéierungen dacks gemeinsam kënnen optrieden – déi sougenannten „Komorbiditéit“ – wat eng gutt Diagnos schwéier mécht. E groussen Deel vum Workshop huet sech dann och mat den Ursaache vu Léierstéierunge befaasst. Hei gouf sech op den aktuelle Stand vun der Wëssenschaft beruff, nodeem eng Léierstéierung net nëmmen op eng eenzeg Ursaach zeréckzeféieren ass, mee duerch multipel Risikofacteuren zustane kënnt. Et gouf erkläert, dass d’Zesummespill vu biologeschen, kognitiven an externe Facteuren (Ëmfeld),  d’Entwécklung vun der Stéierung staark beaflosst. Am leschten Deel vum Workshop louch de Fokus op der Behandlung vun dëse Stéierungen. Et gouf verdäitlecht, dass mat geziilter Hëllef d’Situatioun vum betraffene Kand ka verbessert ginn, an dëst gouf mat konkrete Beispiller ënnermoolt. En anere wichtege Punkt op deen opmierksam gemaach gouf war, dass Eltere solle virsiichteg ëmgoe mat onkonventionellen Interventiounsprogrammer. Leider maache vill kommerzialiséiert Programmer grouss Verspriechen ouni sech op wëssenschaftlechen Etüden ze baséieren. Et goufen eng Rei Punkten opgelëscht op déi een als Elteren soll oppasse wann eng nei, onkonventionell Method op de Marché kënnt. Als wichtegste Punkt ass sécherlech deen ervirgaangen, dass Programmer sollen “evidenzbaséiert” sinn. An dësem Kontext gouf dann och een Interventiounsprogramm “Lauter lëschteg Lauter” fir Kanner mat Risiko op Liesschwieregkeeten (Dyslexie), deen am Fuerschungsgrupp fir Sprooch a Kognitiv Entwécklung ënnert der Leedung vun der Dr. Engel de Abreu entwéckelt a getest gëtt, virgestallt.

2)    Quels étaient les 3 moments forts de l’atelier (3 x 10 lignes)?

1.    Eng Dys huet keng eenzel Ursaach, mee multipel Risiko- a Schutzfacteuren.

Et ass wichteg dës Risikofacteuren ze erkennen a mat geziilter Hëllef ze bekämpfen. Allerdéngs ass et genee sou wichteg och dem Kand seng Stäerkten ze entdecken an ze fërderen. All Kand mat enger Dys weist individuell Schwächten a Stäerken op. Vill Stéierunge si matenee verbonnen an d’Grenzen tëscht deenen eenzelnen Stéierunge sinn dacks schwammeg. Eng gutt Diagnos ass dofir net nëmmen e „Label“ oder eng „Etiquette“, mee e komplette Profil vum Kand senge Fähegkeeten deen duerch eng multidisziplinär Equipe erstallt soll ginn.

2.    Gutt Interventiounsprogrammer sollen evidenzbaséiert sinn.

Leider existéieren eng ganz Rei vu kommerzialiséierten Interventiounsprogrammer déi dausende vun Euro kaschten a grouss Versprieche maachen, ouni sech dobäi op wëssenschaftlechen Etüden ze baséieren. Et gouf den Elteren eng Partie Tuyaue ginn op déi si sollen oppassen:, zum Beispill, dass ee soll skeptesch sinn, wann ee Programm versprécht eng Stéierung mat enger enorm héijer Erfollegquote (z.B. 98%) ze „heelen“; wa versprach gëtt, dass ee Programm gläichzäiteg eng ganz Panoplie vu verschidde Stéierunge soll verbesseren; oder wann ee Programm sech haaptsächlech op perséinlech Temoignagen net awer op ‘peer-reviewed’ wëssenschaftlech Etüde baséiert.

3.    Presentatioun vum Programm „Lauter lëschteg Lauter“, engem evidenzbaséierten Interventionsprogramm fir Kanner mat Risiko op Liesschwieregkeeten (Dyslexie) fir Lëtzebuerg.

Besonnesch am Beräich vum Liesen a Schreiwe weise vill Kanner zu Lëtzebuerg staark Defiziter op. Mesuren zur Verbesserung vu Liesleeschtungen erweise sech als méi efficace ëmsou méi fréi d’Schwächten erkannt a Leeschtunge gefërdert kënne ginn. Leider verfüügt Lëtzebuerg nëmmen iwwer wéineg gëeegent evidenzbaséiert Fërdermaterialien, mat deenen ee schonn an der Spillschoul Kanner mat Risiko op Liesschwieregkeeten adequat ënnerstëtze kéint. D’Zil vun der Fuerschung ass zukünftegt Problemer beim Léiere vu Liesen a Schreiwe virzebeugen.

3)    Quelles étaient les 3 questions clés posées lors de l’atelier ?

1. Froen zu den emotionalen Aspekter vun engem Kand mat enger Dyslexie a wéi een domat kann ëmgoen.

2. Wéini Tester an Interventiounsmaterial speziell fir Lëtzebuerg prett sinn?

3. Spezifesch Tester („multipel Intelligenz“) an onkonventionellt Interventiounsmaterial (z.b. Davis Dyslexia Method) goufe méi konkret hannerfrot.

4)    Quelles pourraient être les 5 citations-clés de l’atelier ?

  • „Entwécklungsstéierungen hu multipel Risiko- a Schutzfacteuren.“
  • „Eng gutt Diagnos ass net just e “Label” (Jo oder Nee), mee besteet aus engem komplette Profil vum Kand senge Fähegkeeten.“
  • „Problemer kann ee mat geziilter Hëllef bekämpfen.“
  • „Et ass wichteg dem Kand seng Stäerkten ze entdecken an ze fërderen.“
  • „Interventiounsprogrammer sollen evidenzbaséiert sinn.”

Von der emotionalen Berg- und Talfahrt zur Akzeptanz und Selbstbewusstsein

Dipl. Psych. J. Haferkamp (psychologue diplômé)

Im Workshop werden emotionale Entwicklungsmuster bei der Feststellung – „Lernschwierigkeit“ erarbeitet/beschrieben und bewährte „goes and no goes“ vorgestellt und diskutiert.
Nach den ersten Hinweisen auf eine Lernstörung aktualisieren sich bei allen Beteiligten (Kind, Eltern und Familie, LehrerInnen und MitschülerInnen) emotionale Prozesse, die nach einem ähnlichen Muster ablaufen.
Jeder dieser emotionalen Prozesse beinhaltet für die eigene Persönlichkeit Entwicklungsrisiken und -chancen, die im jeweiligen Bezugsgruppensystem alle Beteiligten beeinflussen – positiv oder negativ.

Le rapport de l'atelier

1)    Zusammenfassung:

„Sie/er hat nicht nur Lernschwierigkeiten, sondern auch gar kein Selbstbewusstsein.“

Ausgehend von dieser Feststellung die Eltern oft zu hören bekommen zeigt der Referent auf, dass Kinder mit Lernschwierigkeiten schlechtere Karten haben ein positives Selbstwertgefühl aufzubauen. Sie erfahren wenig Lob, sie sind oft überfordert, fühlen sich ausgegrenzt. Sie trauen sich immer weniger zu, da sie die Erfahrung machen, dass auch wenn sie sich anstrengen, sie in der Regel kaum positive Rückmeldung bekommen.

Der Referent analysiert 5 typische Prozesse bei Lernschwierigkeiten, welche die emotionale Achterbahnfahrt der Kinder und der Eltern beeinflussen und die die Entwicklung eines guten Selbstvertrauens und eines positives Selbstwertgefühls beeinträchtigen:

  • Nicht-wahrhaben-wollen/Verunsicherung
  • Angst
  • Stress
  • Aggression
  • Schuldgefühle

Im Anschluss an diesen sehr dichten und differenzierten Vortrag lud der Referent zu einem „Worldkaffee“ ein. An fünf Tischen hatten die Teilnehmer Gelegenheit die 5 Aspekte nochmal in kleinen wechselnden Austauschgruppen auf dem Hintergrund des eignen Erlebens und der eigenen Erfahrungen zu besprechen.

Worldkaffee:

Thema 1: Nicht-Wahrhaben-wollen / Verunsicherung

  • Was hat es bei Ihnen ausgelöst als sie von den Lernproblemen des Kindes erfahren haben?
  • Was haben Sie empfunden? Was haben Sie getan?
  • Was war hilfreich? Was würden Sin auf keinen Fall empfehlen

Thema 2: Befürchtungen / Ängste

  • Was waren/sind Ihre Befürchtungen? Was hat sich verändert?
  • Wie wirken ihre „Ängste“ bei sich und bei anderen?
  • Was ist ein guter Umgang mit „Ängsten“?

Thema 3: Stress

  • Welche Stresserfahrungen haben Sie gemacht?
  • Was waren/sind besondere Stressfaktoren?
  • Was hat Ihnen am meisten geholfen Stress zu reduzieren?

Thema 4: Aggression

  • Wie erleben Sie welche aggressiven Situationen?
  • Was bedeutet aggressives Verhalten für Sie?
  • Mit welchen „Lösungen“ haben Sie gute Erfahrungen gemacht?

Thema 5: Schuldgefühle

  • Gibt es Themen bei denen Kinder eher Schuldgefühle entwickeln?
  • Was bewirken Schuldgefühle
    • bei den Kindern?
    • bei den Eltern?
  • Wie können Schuldgefühle reduziert werden?

2)    Die drei zentralen Fragen

Wenn man an das angeschlagene Selbstwertgefühl von Kindern mit Lernschwierigkeiten denkt,

  • welche Emotionen spielen eine Rolle,
  • wie wirken sie,
  • wie können wir sie bewältigen oder nutzen.

3)    Was waren die 3 Höhepunkte des Workshops?

Diese ergeben sich aus der Struktur des Workshops.  Der Vortrag von Herrn Haferkamp hat die emotionalen Aspekte beleuchtet. Das Worldkaffee bot den Teilnehmern die Chance die 5 Prozesse noch einmal auf dem Hintergrund des eigenen Erlebens, der eigenen Vorstellungen und Erfahrungen zu reflektieren und zu diskutieren. Der Referent schloss seinen Vortrag mit dem Motto „Alle brauchen eine Auszeit“ und dem Hinweis, dass die Eltern und die Kinder für einen Ausgleich sorgen sollten, indem sie die 8 Gebote des Genießens nicht aus dem Auge verlieren.

4)    Wie könnten 5 Schlüsselzitate aus dem Workshop lauten?

  • Wenn der Druck auf die Kinder zunimmt, nehmen die negativen Gefühle die Überhand.
  • Die Angst sollte die Seite wechseln!
  • Kinder die viel Entwertung erleben, können direktes Lob oft nicht annehmen, aber hören gut zu wenn der Vater zur Mutter sagt: „Alex hat das heute klasse gemacht, ich bin richtig stolz auf ihn!“ (indirektes Lob)
  • Es gibt nicht das aggressive Kind; hinter jeder Aggression steckt ein anderes Gefühl das es zu verstehen gilt.
  • Der Satz „Du brauchst keine Angst zu haben“ schürt die Angst! Man sollte aber auch aufpassen damit die Angstgefühle nicht durch zu viel Aufmerksamkeit verstärkt werden.

AD(H)s kënnt seelen eleng!

C. Mangen (enseignante, pédagogue curative (MA)) 
E. Bodenröder (pédagogue curative dipl.)

  • Introduction au TDA(H)
  • Aperçu des troubles d’apprentissage comme troubles associés fréquents du TDA(H)
  • Sensibilisation à cette problématique complexe
  • Mesures pédagogiques pour le quotidien

Le rapport de l'atelier

1. Zusammenfassung

Dreh- und Angelpunkt des hier beschriebenen Vortrags war die Aufmerksamkeits-Defizit-Störung (mit und ohne Hyperaktivität). Der Vortrag unterteilte sich in drei miteinander verbundene und ineinander übergehende Abschnitte.

Zunächst wurde dem Publikum, welches sich zum größten Teil aus Lehramtsinhabern, aber auch aus einigen selbst betroffenen Personen, beziehungsweise betroffenen Familienmitgliedern, zusammensetzte, eine recht umfassende Einführung in die Problematik AD(H)S geboten. Hier ging es um Diagnostik, Prävalenzen, Ursachen und mögliche Behandlungsansätze.

Der zweite Teil des Vortrags befasste sich mit Lernstörungen, welche als Begleiterscheinung der AD(H)S auftreten und Leben und Betreuung der Betroffenen zusätzlich erschweren können.

Abschließend wurde sich im dritten Teil des Vortrags mit den pädagogischen Möglichkeiten im Alltag der Betreuung Betroffener befasst und diese anhand von Fallbeispielen illustriert.

2. Schlüsselmomente

Die drei aussagekräftigsten Momente des Workshops waren ausnahmslos Aussagen von Betroffenen, seien es nun Lehrpersonal oder Familienangehörige gewesen. Bei den Zuwortmeldungen betroffener Mütter war das Ausmaß der Verzweiflung fast schon greifbar und es wurde deutlich welches Maß an Leid AD(H)S und Lernstörungen bei Betroffenen und ihren Familien verursachen.

Bei den Aussagen des Lehrpersonals schien eine gewisse Hilflosigkeit deutlich zu werden. Die Problematik der Lernstörungen schien bekannt zu sein, der Wille zur Abhilfe schien auch vorhanden, doch scheint, laut den anwesenden Lehrkräften, eine Sonderbetreuung von betroffenen Schülern allein aus Zeit- und Personalmangel ein Ding der Unmöglichkeit zu sein. So schienen die Anwesenden öfters zwischen Helfersyndrom, also der Meinung alle Probleme der Schüler selbst lösen zu müssen (oder zu können) und der schieren Überforderung zu oszillieren.

3. Schlüsselfragen

Eigentlich gab es während des gesamten Workshops nur eine immer wiederkehrende Frage und die lautete: „Was sollen wir tun?“. Während sich beim Lehramt die Frage nach dem Wie der Umsetzung der präsentierten pädagogischen Maßnahmen stellte, schienen bei den Familien eher Informationen über Anlaufstellen und Hilfseinrichtungen zu fehlen.

4. Zitate

1.    Weder der Einfluss der Eltern, noch jener der Gene reichen zur Erklärung der AD(H)S aus.

2.    Lernstörungen müssen so früh wie möglich erkannt werden.

3.    Kinder gleich zu behandeln, heißt sie nicht alle Kinder gleich zu behandeln. “Kinder gerecht zu behandeln, heisst sie ungleich behandeln. (Gerhard Sennlaub)

4.    Nichts ist erfolgreicher als Erfolg!

5.    Wir sind alle hoffnungslos unterbesetzt.

Dyslexie: Tipps & Tools fir Enseignante an Elteren

Danielle Berchem (formatrice certifiée pour la dyslexie et la dyscalculie)

– Einführung zum Thema Dyslexia (Legasthenie)
– Ursachen und Erscheinungsbild
– Vorstellung diverser Fördermethoden und Materialien
– Gezielter Einsatz neuer Medien (Computerprogramme, iPad,…)
– Fragen/Antworten

Le rapport de l'atelier

1. Zusammenfassung

Dreh- und Angelpunkt des hier beschriebenen Vortrags war die Aufmerksamkeits-Defizit-Störung (mit und ohne Hyperaktivität). Der Vortrag unterteilte sich in drei miteinander verbundene und ineinander übergehende Abschnitte.

Zunächst wurde dem Publikum, welches sich zum größten Teil aus Lehramtsinhabern, aber auch aus einigen selbst betroffenen Personen, beziehungsweise betroffenen Familienmitgliedern, zusammensetzte, eine recht umfassende Einführung in die Problematik AD(H)S geboten. Hier ging es um Diagnostik, Prävalenzen, Ursachen und mögliche Behandlungsansätze.

Der zweite Teil des Vortrags befasste sich mit Lernstörungen, welche als Begleiterscheinung der AD(H)S auftreten und Leben und Betreuung der Betroffenen zusätzlich erschweren können.

Abschließend wurde sich im dritten Teil des Vortrags mit den pädagogischen Möglichkeiten im Alltag der Betreuung Betroffener befasst und diese anhand von Fallbeispielen illustriert.

2. Schlüsselmomente

Die drei aussagekräftigsten Momente des Workshops waren ausnahmslos Aussagen von Betroffenen, seien es nun Lehrpersonal oder Familienangehörige gewesen. Bei den Zuwortmeldungen betroffener Mütter war das Ausmaß der Verzweiflung fast schon greifbar und es wurde deutlich welches Maß an Leid AD(H)S und Lernstörungen bei Betroffenen und ihren Familien verursachen.

Bei den Aussagen des Lehrpersonals schien eine gewisse Hilflosigkeit deutlich zu werden. Die Problematik der Lernstörungen schien bekannt zu sein, der Wille zur Abhilfe schien auch vorhanden, doch scheint, laut den anwesenden Lehrkräften, eine Sonderbetreuung von betroffenen Schülern allein aus Zeit- und Personalmangel ein Ding der Unmöglichkeit zu sein. So schienen die Anwesenden öfters zwischen Helfersyndrom, also der Meinung alle Probleme der Schüler selbst lösen zu müssen (oder zu können) und der schieren Überforderung zu oszillieren.

3. Schlüsselfragen

Eigentlich gab es während des gesamten Workshops nur eine immer wiederkehrende Frage und die lautete: „Was sollen wir tun?“. Während sich beim Lehramt die Frage nach dem Wie der Umsetzung der präsentierten pädagogischen Maßnahmen stellte, schienen bei den Familien eher Informationen über Anlaufstellen und Hilfseinrichtungen zu fehlen.

4. Zitate

1.    Weder der Einfluss der Eltern, noch jener der Gene reichen zur Erklärung der AD(H)S aus.

2.    Lernstörungen müssen so früh wie möglich erkannt werden.

3.    Kinder gleich zu behandeln, heißt sie nicht alle Kinder gleich zu behandeln. “Kinder gerecht zu behandeln, heisst sie ungleich behandeln. (Gerhard Sennlaub)

4.    Nichts ist erfolgreicher als Erfolg!

5.    Wir sind alle hoffnungslos unterbesetzt.

Dysphasie – mat dem Sproochrythmus Lëtzebuergesch an Däitsch léieren

Ch. Flammang (intervenante pour enfants à besoins spécifiques)
A. Laures (intervenante pour enfants à besoins spécifiques)

SUJET:

1. Sprachentwicklungsstörung

  • Hinweise einer SES im Alltag erkennen Konsequenzen

2.Sprachförderung

  • Erkennen der Regeln der luxemburgischen und deutschen Sprache
  • Von Konzepten zur Wortbedeutung von der Silbe zum Wort bis zur Satzstruktur

3.Vom Sprachrhythmus zur Rechtschreibung

  • Dieser Ansatz beschäftigt sich mit dem Erwerb der orthografischen Regeln.
  • Da die Inhalte der neuen Orthographiemethode einen linguistischen Hintergrund haben, unterscheidet sich die Herangehensweise sehr von herkömmlichen Rechtschreiblehrgängen. Sprachrhythmischen Grundkompetenzen dienen als Voraussetzung für den Erwerb der Rechtschreibregeln

Le rapport de l'atelier

Über spachlich benachteiligte Kinder : Ursachen, Folgen, Lösungen

(Présentation de Ch. Flammang et A. Laures, d’après les travaux de recherches du PD Dr Zvi Penner)

La « dysphasie » est un trouble primaire du langage qui parasite le mode d’appropriation de la parole chez l’enfant, par des anomalies et des lésions se situant au niveau des aires cérébrales de la construction langagière. Celles-ci entraînent des difficultés au niveau de la compréhension de la parole et de la verbalisation. Concrètement, cela signifie que les intonations ne sont pas perçues ou ont du mal à être rendues d’une façon identique, les articles sont omis, les abstractions incomprises, au même titre que la compréhension de la chronologie est rendue difficile.

Toutefois, l’intelligence des dysphasiques n’est pas touchée. De ce fait, si ces lésions et anomalies pouvaient être guéries, ces enfants auraient la même vitesse et capacité de développement que ceux non atteints de ces troubles. Malheureusement, il n’existe aucune médication, ce qui a pour conséquence que les dysphasiques sont obligés de produire des efforts continus et très soutenus, afin d’apprendre à maîtriser la réalité qui les entoure et de réussir à communiquer. Par exemple, la généralisation des règles de grammaire, comme celles du pluriel, ne pouvant être effectuée, ils devront systématiquement apprendre tous ces mots par cœur, les uns après les autres, à travers de nombreux exercices et répétitions. Bien évidemment, le niveau de sévérité du trouble joue un rôle déterminant dans la capacité de compensation par l’apprentissage, mais à force de travail et de patience, beaucoup pourront mener une vie en toute autonomie, leur dysphasie perdurant, mais maîtrisée par des soins et stratégies appropriés.

Pour atténuer les complications dues à cette maladie, la condition sine qua non est qu’elle soit dépistée le plus tôt possible afin de pouvoir, grâce à des activités, favoriser la transmission des informations des différents cortex vers les aires de traitement du langage et ainsi soutenir leur assimilation. N’oublions pas que l’intelligence n’est pas atteinte et qu’une fois le « fossé franchi », les connaissances sont installées durablement. C’est dans ce cadre que l’A.P.E lux a mis en place un programme dispensé lors d’une séance hebdomadaire à des enfants concernés.

Cet atelier sur la dysphasie a comporté plusieurs informations surprenantes concernant l’encadrement mis en place au Luxembourg pour venir en aide aux personnes touchées. Notamment celle concernant le test BERA. En effet, cet examen ORL, très simple à réaliser et peu coûteux, permet de déceler chez l’enfant nouveau-né la présence d’un trouble auditif et de diagnostiquer par après une dysphasie. Or, celui-ci n’est pas systématiquement appliqué, alors qu’une détection précoce permettrait directement d’entamer des exercices avec le bébé, pour réduire les conséquences de ce handicap invisible. Sachant que les premiers mois sont déterminants dans l’apprentissage du langage, il est impératif d’agir le plus promptement possible. Sans dépistage auditif systématique et précoce, le diagnostic est réalisé vers un âge bien plus avancé, ce qui entraîne une prise en charge trop tardive et des troubles beaucoup plus difficiles à déloger. Malheureusement et par conséquent, les enfants dysphasiques sont souvent classés parmi les cas du simple « retard de développement du langage » qui s’estompe, quant à lui, vers 5-6 ans. Les années d’investissement perdues sont ainsi considérables.

Toutefois une prise en charge tardive, mais de qualité, portera toujours ses fruits. Une dysphasie demande des soins pluridisciplinaires, faisant appel à l’orthophonie, la psychomotricité, tout autant qu’à la pédopsychiatrie, car ces enfants souffrent de leur différence et de leur incapacité à exprimer ce qu’ils voudraient pouvoir dire et partager. Cette maladie engendre donc énormément de frustrations qu’il s’agit d’apprendre à gérer. L’encadrement demande ipso facto beaucoup de temps et d’efforts. Pourtant, l’aide mise en place, comme nous l’apprennent les membres de l’A.P.E lux, ne semble pas correspondre à ces critères. En effet, les frais médicaux ne sont pas pris en charge par la sécurité sociale et les soins se réduisent à une heure de rééducation par semaine, à des prix oscillant de 45€ à 100€ la séance, selon l’institution à laquelle les familles concernées ont recours. L’A.P.E lux, quant à elle,  ne peut prendre en charge que
32 enfants atteints de dysphasie.

Le nombre de cas pouvant être traités étant restreint, beaucoup d’enfants en bas âge sont placés dans des internats à l’étranger. On nous apprend qu’à Luxembourg-ville, 3 bus remplis de dysphasiques luxembourgophones et germanophones sont amenés à quitter leur famille, chaque semaine, pour rejoindre une institution capable de les encadrer en Allemagne. A ce nombre s’ajoute celui des francophones de la ville et de tous les autres « laissés pour compte » des différentes communes. Les souffrances par lesquelles doivent passent ces derniers sont sans aucun doute énormes. Il n’est donc pas étonnant que suite à tous ces mauvais « traitements », beaucoup quittent l’école sans diplôme et peinant à trouver un travail, tout comme leur place dans la société, finissent par se suicider ou par commettre des actes les menant en prison.

Des questions s’imposent par conséquent : Pourquoi n’existe-t-il pas de statistiques pour recenser les cas de dysphasie au Luxembourg ? Pourquoi la sécurité sociale ne vient-elle pas en aide à ces familles ?

Citations clés de cet atelier :

« Avec de l’aide, les enfants dysphasiques peuvent affronter la réalité/vie avec plus de possibilités. »

« Une séance de rééducation par semaine, c’est largement insuffisant ! »

« Il est difficile de savoir combien d’enfants sont réellement touchés, mais il est plus que certains que beaucoup ne sont même pas dépistés. »

Praktesch dyspraxesch

S. Huberty (psychologue diplômée)
M. Stephany (éducatrice spécialisée)

Hëllefen fir an der Schoul an Doheem / Des aides concrètes pour le contexte scolaire et familial

SUJET : Wat ass eng Dyspraxie? Niewent der Erklärung vun dëser Léierstéierung, ass et wichteg ze verstoen wéi en dyspraxëscht Kand den Alldag bewältegt. An eisem Atelier probéiere mir mat Hëllef vu praktesche Beispiller Eltren, Léierpersonal a soss Intresséierten dëst méi no ze bréngen. Wann ee probéiert ze verstoen wéi een Dyspraxiker sech fillt, ass et méi einfach Hëllefen fir den Alldag (Schoul an doheem) ze fannen.

Le rapport de l'atelier

Résumé de l’atelier

L’atelier a été commencé par l’histoire du petit Marcel pour offrir au public un aperçu des difficultés que vit un enfant dyspraxique dans la vie de tous les jours. Ensuite, les thérapeutes ont proposé une définition de la dyspraxie, selon laquelle c’est un trouble de la planification et de la réalisation de gestes moteurs. En se basant sur la classification de la Dr Michèle Mazeau, spécialiste en neuropsychologie infantile,  elles ont expliqué qu’il existe différents sous-types de la dyspraxie, notamment la dyspraxie constructive, visuospatiale, idéatoire, idéomotrice et de l’habillage. De plus, il peut y avoir de nombreuses comorbidités comme la dyscalculie, la dyslexie-dysorthographie, la dysphasie, le TDA(H), les difficultés socio-émotionnelles et les troubles du comportement. Généralement, le diagnostic peut être posé à partir de 3 ans.

 

Pour illustrer comment un enfant dyspraxique vit ces difficultés, une petite vidéo a été montrée qui explique comment les enfants éprouvent leur trouble. Les professionnels responsables de l’atelier ont ensuite enchaîné avec les trois difficultés principales dans la dyspraxie, notamment l’automatisation des gestes moteurs, le schéma corporel et la perception visuospatiale, qui a été illustrée par un dessin d’un test neuropsychologique, dit Figure de Rey, effectué par un enfant dyspraxique. Les thérapeutes ont ensuite proposé des conseils pratiques et concrets pour aider l’enfant dans la vie de tous les jours, destinés aux parents et aux enseignants. Chez le jeune enfant, une attention particulière devrait être portée à l’instauration de routines qui donneraient une certaine sécurité à l’enfant. Au début de l’école primaire, l’objectif devrait être d’alléger l’effort de l’écriture et rechercher des alternatives comme l’évaluation par l’oral ou l’utilisation de l’ordinateur. Au lycée, elles ont souligné l’existence des aménagements scolaires, mais aussi l’importance de la valorisation des qualités de chaque enfant, du contrôle de la frustration et du chemin vers l’autonomie. Finalement, ont été thématisées les possibilités qui existent à l’âge adulte, notamment autour des stratégies de compensation, en rappelant toujours l’importance d’un diagnostic précoce.

 

Les moments forts de l’atelier

La souffrance psychologique des enfants

Un des moments forts de l’atelier était sans doute le souci de montrer le désarroi psychologique des enfants souffrant du trouble dyspraxique. A côté des éléments théoriques et des conseils pratiques, les thérapeutes ont expliqué les nombreuses difficultés que peuvent vivre ces enfants, que ce soit sur le plan émotionnel, social ou scolaire.

 

L’histoire de Marcel

L’histoire de Marcel, une vidéo animée de Gaël et de nombreuses explications tout au long de la présentation ont souligné la souffrance au quotidien d’un enfant dyspraxique. Il est essentiel de sensibiliser le public à l’état émotionnel de ces enfants, afin de mieux comprendre certains comportements et de mieux pouvoir les aider.

 

La Figure de Rey

La comparaison entre la Figure de Rey dessinée par un enfant dyspraxique et une autre dessinée par un enfant n’ayant pas de troubles visuospatiaux, a été très parlante. Les conseils donnés durant la présentation étaient très concrets et facilement applicables. Les thérapeutes les ont  présentés de manière à ce que les parents et les enseignants puissent les appliquer à la maison tout comme dans la salle de classe.

 

Les 3 questions clé posées lors de l’atelier

  1. Est-ce qu’il est bénéfique d’utiliser des stratégies plus cognitives et verbalisées avec les enfants?
  2. Qu’en est-il de l’utilisation de l’ordinateur en salle de classe?
  3. Quels types de jeux sont particulièrement difficiles pour des enfants dyspraxiques en maternelle?

 

Les 5 citations clé de l’atelier

  • Il est très important de montrer de la tolérance vis à vis d’un enfant dyspraxique.
  • L’entourage de l’enfant devrait chercher à alléger ses difficultés et à proposer des alternatives adaptées.
  • Un diagnostic précoce est essentiel pour proposer une prise en charge adaptée.
  • Les difficultés dans la dyspraxie varient d’un enfant à l’autre, mais aussi d’un moment à l’autre.
  • Il faut toujours garder en tête la singularité de chaque enfant, ses points forts et ses points faibles.

 

Tout autre élément qui pourra intéresser le lecteur

Une petite bibliographie pour toute personne intéressée par la thématique:

  • Michèle Mazeau, Claire Le Lostec, L’enfant dyspraxique et les apprentissages, Coordonner les actions thérapeutiques et scolaires, Elsevier Masson, 2010.
  • Evelyne Pannetier, La dyspraxie: une approche clinique et pratique, Editions du CHU Sainte-Justine, 2007.
  • Dr Caroline Huron, L’enfant dyspraxique, Mieux l’aider, à la maison et à l’école, Odile Jacob, Paris, 2011.
  • Michèle Mazeau, Permettre ou faciliter la scolarité de l’enfant dyspraxique.

Wat ass Dyscalculie?

Prof. Ch. Schiltz (Université du Luxembourg)
A.-M. Schuller (Neuropsychologue)
M. Greisen (Neuropsychologie et doctorant à l’Université du Luxembourg) 

Qu’est-ce que la dyscalculie?

  • Différentes formes de dyscalculie
  • Comorbidité (Dyslexie, Déficit d’attention, Dyspraxie)

Pourquoi la dyscalculie?

  • Résultats de recherches en neurosciences cognitives
  • Modèles cognitifs du développement de la cognition numérique

Que faire face à des difficultés d’apprentissage en mathématiques?

  • Diagnostique
  • Exemples de cas
  • Exemples d’intervention thérapeutique

Le rapport de l'atelier

Résumé de l’atelier

Dans une première partie, l’atelier expose le développement normal de la numérosité chez l’enfant ainsi que les facteurs cognitifs qui peuvent l’influencer. Les résultats de recherche qui rendent compte des différences entre enfants normalement développés et enfants dyscalculiques sont démontrés et discutés avec le public.

Ensuite, l’atelier présente les démarches à suivre en cas de besoin de diagnostic professionnel. Les liens entre les facteurs développementaux et les procédures d’évaluation cognitive sont expliqués et démontrés à l’aide d’exemples issus des tests psychologiques couramment utilisés.

Finalement, les possibilités et outils d’intervention et de remédiation à l’école, à la maison et dans un cadre thérapeutique sont décrits. Les différentes structures d’aide et de support à l’école et au Luxembourg en général sont présentées.

Moments forts de l’atelier

  • Démonstration sur place des effets de « subitizing » (reconnaissance immédiate et certaine des quantités inférieures à 5) et de « distance » (la difficulté de discriminer des numérosités augmente en fonction de la distance numérique qui les distingue)
  • Résolution en groupe de tâches classiquement présentes dans des batteries de tests psychologiques
  • Démonstration sur place des paradigmes utilisés en recherche avec des enfants très jeunes voire nouveau-nés

Trois questions clé posées lors de l’atelier

  • Est-ce qu’il existe une intervention qui élimine complètement le problème ?
  • Orientation scolaire : Quelle section scolaire proposer aux enfants dsycalculiques?
  • A qui peux-je m’adresser afin d’obtenir un bon diagnostic / une intervention thérapeutique ?

Cinq citations clé de l’atelier

  • Les humains partagent avec les animaux un sens intuitif des nombres, mais la signification de concepts numériques exacts doit être apprise culturellement.
  • L’apprentissage des concepts numériques abstraits exacts se base sur le sens intuitif des nombres, ainsi que d’autres facteurs cognitifs comme le langage et l’attention visuo-spatiale.
  • Il n’y a pas « une » dyscalculie, mais différentes formes de difficultés spécifiques de l’apprentissage relatif aux mathématiques.
  • Les enseignants devraient idéalement développer une sensibilité pour orienter l’attention vers les enfants ayant une dyscalculie, mais le diagnostic de la dyscalculie ne peut être réalisé que par des professionnels spécialisés et certifiés dans le diagnostic et le traitement des difficultés d’apprentissages.
  • Il est primordial d’évaluer de manière détaillée non seulement les faiblesses d’un enfant dyscalculique, mais aussi d’évaluer et décrire ses capacités et forces relatives.

Références utiles pour les lecteurs

Karin Landerl, Liane Kaufmann, Dysklakulie, ISBN-13: 978-3825230661

Micheal Gaidoschik, Rechenschwäche – Dyskalkulie: Eine unterrichtspraktische Einführung für Lehrer/-innen und Eltern (1. bis 4. Klasse), ISBN-13: 978-3834438997

Michael Gaidoschik, Rechenschwäche verstehen –v Kinder gezielt fördern: Ein Leitfaden für die Unterrichtspraxis (1. Bis 4. Klasse), ISBN-13: 978-3834435033